… et bien fait !
A l’intention de celles et ceux qui n’y étaient pas… et pour mémoire à l’intention de celles et ceux qui étaient du voyage à Bourges…
Tout commence au Jardin des Prés Fichaux sous la conduite de Jean Paul DUBOIS, notre camarade guide du jour dans un jardin qu’il avait bichonné des années durant, où chaque bosquet éveille des souvenirs, les arbres, parterres et bassins déclenchant moultes anecdotes au passage…
La visite se poursuit dans le secteur sauvegardé de la vieille ville où se croisent nombre de vestiges médiévaux dans un ensemble de 440 maisons à pas de bois remarquable, tant par son nombre que par la qualité des restaurations. Parmi les curiosités architecturales, le poteau cornier de la maison dite « aux trois flutes » ne passe pas inaperçu ! La déambulation dans les rues pavées, de la Place Gordaine à la cathédrale a aussi permis de découvrir de beaux hôtels particulier de style Renaissance succédant au palais Jacques-Coeur, et, plus anciens les restes des remparts gallo-romains…
à Lyon, on appellerait ça une traboule ! Un écossais à Bourges l’Hôtel Lallemand Le poteau cornier des « Trois flutes » La Cathédrale Saint-Etienne Statuaire du Jugement Dernier dans le tympan du portail central sur le parvis de la cathédrale… Les jardins du Palais épiscopal Le palais épiscopal La statue de Louis XI Le blason du Berry au fronton de l’immeuble de la Poste
La pause méridienne conduisit les voyageurs à un quart d’heure à l’ouest pour rejoindre La Chapelle Saint-Ursin et son restaurant bien nommé, le « Saint-Ursin ».
Les 19 convives furent séparés en trois tables pour respecter les mesures sanitaires ! et c’est donc séparément que furent goûtés les terrines de veau persillé et foie gras en entrée, suivi d’un cabillaud en croûte de mie avant que les nids d’amour et autres bavarois ne clôturent la dégustation… Chacun semble s’être bien régalé.
La première partie de l’après-midi a conduit les voyageurs au Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher. Tout juste vieux de dix ans, le musée rassemblant les collections des anciens musées de Fussy et de Bourges dans un ensemble qui sent encore le neuf ; et tout particulièrement avec les choix de présentation de collections d’une grande richesse. Le parcours proposé en suivant la chronologie est aussi charpenté par la Ligne de Démarcation. Il ne faut pas longtemps pour être à l’aise en immersion dans un bain de connaissances où ce que l’on sait déjà ricoche sur tout ce que l’on apprend de l’histoire locale dans des vitrines foisonnantes d’objets et de documents qui font référence à la vie, une si souvent sacrifiée de celles et ceux qui s’engagèrent dans la Résistance.
Au final le parcours est riche sans être surchargé, un pur régal !
Pour clore le programme de la journée, une surprise attendait les voyageurs avec la visite des marais de Bourges.
C’est une riche histoire qui fit passer le marais de ses premières fonctions défensives en protégeant la ville à celles plus récentes et nourricières des cultures maraichères que nous conta la guide. Elle ne fut pas avare non plus d’explications sur la richesse de la faune et de la flore du marais qui vivait sous nos yeux avec des promeneurs du dimanche mais aussi avec de nombreux jardiniers affairés dans leurs ilots verdoyants.