La mémoire de la Résistance passe par le récit d’événements dont le souvenir est gravé dans les esprits et parfois dans le terre de Résistance où sont plantées les stèles.
Derrière les noms
Mais ce sont d’abord les femmes et les hommes qui traduisirent leur idéal de liberté et de paix dans un engagement susceptible de vaincre la malédiction de l’occupation, de la collaboration, de la guerre et de ses drames. Parfois le nom n’est cité qu’au détour d’une page, et tantôt le parcours de résistance fait l’objet d’un long récit… Dans tous les cas il est important de préserver ce mémorial, ne serait-ce que pour permettre que les recherches permettent de nouvelles découvertes au croisement de quelques indices.
En relisant le livre que Robert FALLUT consacra à l’histoire du Camp Hoche, ce sont 380 noms croisés sur les terres du bocage bourbonnais, natifs d’ici, réfugiés ou passants utiles à la cause de la Résistance qui se retrouvent…
Les 380…
C’est ainsi qu’il serait utile que, dans toutes nos structures associatives, l’inventaire des connaissances soit fait pour lister les noms auxquels pourront s’attacher des morceaux d’histoire de la Résistance, actions, soutien, renseignement, arrestation, internement ou déportation, assassinat, etc.
Le tissus de la mémoire est fait de tous ces fils qui sont autant de lignes de vie qui se sont croisées.
Ne doutons pas qu’en cherchant partout ailleurs, sur les plaques des stèles, dans les témoignages ou dans les écrits il en est beaucoup d’autres à reconnaître…
La tâche est immense, mais aussi nécessaire !