Le hasard fait parfois bien les choses !
Le téléphone sonne avec un contact à la recherche d’éléments des archives d’André Sérézat… Membre d’une association qui travaille sur l’histoire de Brout-Vernet, Monsieur GLOMET recherche des éléments concernant le Général de la Laurencie, un natif de Brout-Vernet auquel André SEREZAT avait consacré une de ses recherches.
Nous en profitons pour évoquer un autre travail d’André SEREZAT sur « la Maison des Morelles » (à Brout-Vernet) et les articles que nous avions publiés à ce sujet dans Résistance Allier… C’est une histoire assez extraordinaire que celle de cette colonie d’enfants juifs installée à la barbe de Pétain dans la grande demeure des Morelles à Brout-Vernet, à quelques encâblures de Vichy…
7 Articles d’André SEREZAT publiés entre décembre 2002 et juin 2004 dans Résistance Allier retracent cette histoire extraordinaire… à (re)lire : RA n°18 – RA n°19 – RA n°20 – RA n°21 – RA n°22 – RA n°23 – RA n°24 .
Au passage, en recherchant les articles d’André Sérézat dans les archives de Résistance Allier mise en ligne sur notre site, j’ai constaté qu’une page avait échappé à la numérisation du numéro 21 ; et c’était justement la page où figurait l’article de la Maison des Morelles ! Etourderie réparée d’un passage au scanner.
Quant à l’autre sujet, il n’est pas moins intéressant : le Général de la Laurencie est un exemple de cette catégorie de Résistants plus confidentielle et curieuse des « Vichisto-Résistants », des personnages à la fois engagés dans l’environnement du pouvoir pétainiste et actifs dans la Résistance. Un article de Johanna BARASZ publié en 2007 mérite une pause lecture pour prendre connaissance du phénomène…
BARASZ Johanna, « Un vichyste en Résistance, le général de La Laurencie », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, 2007/2 (no 94), p. 167-181. DOI : 10.3917/ving.094.0167. URL : https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2007-2-page-167.htm
Cairn Info
Donner à savoir
La curiosité des uns ricoche toujours sur la connaissance des autres pour corriger quelques étourderies, parfois des erreurs ou des approximations, mais toujours pour faire grandir et partager les savoirs. C’est tout l’intérêt des publications, de quelque forme qu’elles soient qui sont autant de bouteilles à la mer… Autant d’espoirs de rencontres et de découvertes !