Camp de Veauce – Veauce

Camp de Veauce – VEAUCE

Camp de Veauce – VEAUCE 22 juillet 1944 Depuis quelques temps des avions allemands « Fieseler » quadrillent méticuleusement la région boisée de Lalizolle à Bellenaves. Les maquis sont difficiles à repérer sur terre. Des allemands et même des français sous l’apparence de braconniers pistent les déplacements de nos maquisards. Le maquis de Veauce ou « camp de Veauce » disséminé en bordure de la Veauce, très boisé et escarpé s’étend sur plusieurs centaines de mètres. Formé aux alentours de début juillet, il comprend environ 60 résistants et 8 prisonniers allemands. Un parc automobile de trois camions et plusieurs automobiles. Trois sections distinctes, un PC, un dortoir et une cuisine. Les responsables du camp : « Acier », « Richard », « Lioret » et les frères Chautard. Mais aussi « Mickey », Langlois, « Jules », « Radis », « Felix », « Napoléon », « Rapace », « Retardataire » etc. Dans un près nous disposons d’une vache pour le lait et d’un cheval pour les transports quotidiens. Nos menus frugaux se composent d’œufs, et de pain la plupart du temps. La baronne de Veauce brave les interdits et apporte un soutien non négligeable au moral des troupes. Les tâches sont réparties simplement, qui pour la corvée de bois, la cuisine, l’entretien des véhicules, les informations, le guet etc Le 22 juillet 1944, vers 5 h du matin les premières rafales se font entendre en provenance du maquis voisin du « Chatelard ». Le camp endormi a du mal à réaliser l’imminence de l’attaque. Les consignes sont données. Chaque groupe sait ce qu’il a à faire en cas d’attaque. Vers 9 heures l’assaut est donné. D’une extrême violence. Les branches des arbres sont hachées, matelas et tentes brulés, ustensiles de cuisine criblés, les véhicules réquisitionnés sauf un, calciné. 8 hommes sont tués. La plus part se sont évaporés dans la nature. C’est le début d’une longue marche pour certains. Pour d’autres malheureusement un sursis. Le 25 Aout 1944 le groupe est reconstitué dans une commune voisine.

Pour en savoir plus consulter le site Histoire et généalogie.