Stèle Louis Max LAVALLÉE – Saint Sauvier

Article rédigé par Suzel Crouzet

(Musée Résistance, Montluçon)

l’histoire d’une amitié franco-canadienne

Située aux confins de l’Allier, la commune de Saint-Sauvier est constituée d’un gros bourg et de plusieurs hameaux, comme Peumant ou Sugères. En 1936, elle comptait 863 habitants. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a abrité un groupe de résistants déterminés qui réceptionnaient, en particulier, les parachutages nécessaires au développement des maquis. Le 23 juillet 1943, un avion allié s’est écrasé sur un terrain situé à deux kilomètres du bourg ; un membre canadien de l’équipage a trouvé la mort dans le crash. Les commémorations en l’honneur de Louis-Max Lavallée ont permis de resserrer les liens entre la France et le Canada.

La situation géographique de la commune de Saint-Sauvier explique sans aucun doute le rôle qu’elle a joué dans l’histoire de la Résistance, mais il n’en aurait rien été sans la solidarité et le courage de ses habitants.

Saint-Sauvier, terre d’accueil

Caty,  à l’arrière-plan sur cette photo (avec les enfants Cholin entourant leur grand-mère)
Source : Mme Beroud

A la fin des années 1930, la commune accueille de nombreux réfugiés espagnols. D’autres personnes, venues du Nord ou de l’Est de la France, trouvent refuge à Saint-Sauvier après la débâcle de l’armée française. Des liens très forts se nouent entre les réfugiés et les habitants de la commune. La famille de Madame Caty Beroud[1] arrive à Saint-Sauvier en décembre 1942, après avoir fui la rafle du Vel’ d’Hiv’. Elle trouve refuge chez des agriculteurs de Peumant, Julienne et Henri Cholin. Le frère de Caty, Albert, entre dans la Résistance, à Montluçon, sous les ordres du capitaine « Michel »[2], Emile Mairal, le frère du secrétaire de mairie et instituteur de Saint-Sauvier, Paul Mairal. Caty a onze ans et va à l’école avec le fils de ses hôtes, Jean Cholin. Le curé accepte qu’elle fasse sa communion en mai 1943, même s’il n’est pas dupe de la situation de la petite fille. Le facteur redoute les lettres de dénonciation.

Les habitants de Saint-Sauvier accueillent aussi ceux qui fuient le travail forcé en Allemagne. Après la grande manifestation montluçonnaise du 6 janvier 1943 contre le départ des requis pour l’Allemagne, les organisateurs et les requis en fuite sont poursuivis. Pierre Kaan, repéré à la manifestation par les autorités, ne peut rester à Montluçon ; il trouve refuge à Saint-Sauvier, plus exactement à La Vierne, auprès de la famille Dutheil. Paul Mairal joue un rôle important dans l’aide apportée aux jeunes réfractaires au STO, le Service du Travail Obligatoire mis en place en février 1943. Les hameaux de la commune abritent plusieurs de ces derniers : La Ribbe et la Croix Blanche cachent Adrien Aymes[3] ; Vieille-Vigne, Pierre Casiali[4] et Noël Ruter.

Saint-Sauvier, terre de Résistance

Henri CHOLIN
Source : famille Cholin-Ranoux

Auguste CHAULIER
Source : famille Dodat

Henri Cholin et Paul Mairal sont très actifs dans la Résistance. De fait, la commune de Saint-Sauvier est assez isolée et convient bien aux activités clandestines menées par le groupe d’Henri Dubouchet[5]. « Riton » tient une épicerie et un café à Saint-Sauvier et c’est souvent chez lui qu’ont lieu les réunions. Le groupe dépend du réseau Action R6 de Clermont-Ferrand. Il comprend des habitants de la commune de Saint-Sauvier, mais certains peuvent venir de plus loin : Francisco Saez[6] habite Montluçon, tout comme Jean Gaulier[7] et Camille Rougeron[8] ; Ernesto Martoloni[9] vient de Saint-Marien. Parmi les habitants de la commune, on trouve, outre Cholin[10] et Dubouchet, Auguste Chaulier[11] et Emile Romaine[12].

Ce groupe de résistants réceptionne les conteneurs parachutés par les avions alliés. Le Montluçonnais, situé à la limite du rayon d’action des avions venus d’Angleterre, est, en effet, une région favorable aux parachutages. Saint-Sauvier, commune de l’Allier placée à la limite de la Creuse et du Cher, ne peut que retenir l’attention des Alliés. En 1943, les parachutages s’intensifient avec le développement des maquis à qui les Alliés fournissent matériel et armes.

Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1943, un avion de la Royal Air Force s’écrase après avoir largué plusieurs conteneurs sur le terrain Wrangel. Sur ses huit occupants, on compte un mort et trois blessés. Les résistants viennent au secours de l’équipage et favorisent la fuite de cinq de ses membres.

Le crash

Le 22 juillet 1943, la BBC diffuse un message destiné au comité de réception de Saint-Sauvier ; un parachutage va avoir lieu. L’Halifax DK 119 décolle vers 23 h 40 de Tempsford dans le Bedfordshire[13]. L’équipage se compose de trois Canadiens et de cinq Anglais. Louis-Max Lavallée, chef de bord et mitrailleur arrière, Raymond Orville Hunter, mécanicien, et Tass Joe Kanakos, mitrailleur, sont de la Royal Canadian Air Force. Donald Crome, pilote, Stanley F. Hathaway, navigateur, David Gordon Patterson, bombardier, Robert William Paulin, radio, et Edward Arthur Allen, mitrailleur-dispatcher, appartiennent à la Royal Air Force. 

Crash de l’Halifax RAF 23 juillet 1943, auteur inconnu. Source : famille Dodat

S. Hathaway – BBC

Cette nuit-là, il y a des orages et de fortes pluies. Trois parachutages sont prévus. Les deux premières opérations se passent bien, mais pour la troisième l’avion doit survoler trois fois la zone de largage de Saint-Sauvier avant que l’équipage arrive à repérer les feux de signalisation et à parachuter les conteneurs restants. Il est trois heures vingt-cinq. Un moteur cale, l’avion heurte un arbre et s’écrase. Si quatre membres de l’équipage sont indemnes, Patterson seulement légèrement blessé, Hathaway et Allen le sont beaucoup plus grièvement et Lavallée[14], écrasé par la tourelle supportant quatre mitrailleuses, meurt sur le coup. Le comité de réception[15] prend rapidement l’équipage en charge. Les conteneurs sont vidés et jetés dans l’étang voisin de la Romagère. Les armes récupérées sont cachées dans divers endroits[16]. 

Une prise en charge délicate

Louis Max LAVALLEE
Source : famille Lavallée

Un réfugié belge, M. Lallemand, parle anglais. Il sert d’interprète auprès des membres de l’équipage.  Allen est blessé aux jambes, comme Hathaway, qui souffre aussi de plaies à la tête et d’une fracture au bassin. Ils sont intransportables. Les résistants les mettent à l’abri, couverts par des parachutes, sous une aile de l’avion. Henri Cholin leur fait boire un verre de rhum. Deux femmes veillent sur eux jusqu’à l’arrivée des autorités. Vers 5 heures, René Degrève et Jean Gaulier quittent le terrain avec les quatre membres de l’équipage indemnes ; ils partent en direction de Montluçon. Trois quarts d’heure plus tard, c’est à bord de la voiture d’Henri Dubouchet, que Patterson, légèrement blessé, part à son tour pour Montluçon. Conduit chez Camille Rougeron, il reçoit les soins du docteur Louis Contamine. Vers 8 heures, les gendarmes sont sur les lieux du crash. Les Allemands arrivent plus tard. Allen et Hathaway, à qui le docteur Roguet de Treignat a déjà fait une piqûre de morphine, sont alors transportés à l’infirmerie de la caserne Richemont de Montluçon[17]. Jean Dutheil[18], un jeune du village, est obligé de descendre dans l’étang afin de récupérer les conteneurs qui s’y trouvent. Pour finir, la décision est prise de vider complètement l’étang.

Les retours vers l’Angleterre

Claude Fargin a sept ans lors de ces événements. Il est le fils de Louis Fargin, employé municipal de Montluçon, très actif dans la réception des parachutages alliés dans l’Allier et le Puy-de-Dôme. Claude a rapporté, plus tard, avoir joué avec deux des aviateurs de l’Halifax chez ses grands-parents [19]. Ce témoignage montre que les différents groupes de résistants se sont entendus pour exfiltrer les membres de l’équipage. C’est grâce à toute une chaîne de solidarités que cinq des aviateurs ont pu regagner l’Angleterre.

Patterson est soigné environ une semaine chez Camille Rougeron, avant de séjourner chez M. et Mme Maurice Germain, avenue des Étourneaux à Montluçon, puis chez M. et Mme Chicois, à Teillet-Argenty. Il rejoint, ensuite, le département de Saône-et-Loire. Il est exfiltré vers l’Angleterre dans la nuit du 23 au 24 août 1943.

René Degrève confie les aviateurs indemnes à Lucien Lépine, alias « Barbouillé ». Celui-ci est originaire d’Ayat-sur-Sioule (Puy-de-Dôme). C’est donc dans cette commune, où il a d’ailleurs créé un maquis, qu’il mène les quatre hommes. Ils y sont accueillis par Alexis Berthon et son épouse dans leur ferme des Bougets. Ils trouvent ensuite refuge à la Côte de l’Âne, toujours à Ayat, puis à Gelles. En septembre, ils sont hébergés par le maquis « Duranton » de Marius Pireyre, à environ deux kilomètres de Giat, où ils sont rejoints par quatre membres de l’équipage du Halifax qui s’est écrasé dans la nuit du 15 au 16 septembre 1943 en Forêt de Tronçais. Le 14 octobre, Hunter, Kanakos et Paulin partent avec deux membres de l’autre équipage pour Clermont-Ferrand où ils prennent le train pour Angoulême (Charente). Pris en charge par la résistance locale, ils sont hébergés pendant plusieurs semaines à Ronfleville, commune de Malaville, à 25 kilomètres d’Angoulême. Crome les rejoint. Ce n’est que le 16 novembre qu’ils peuvent regagner l’Angleterre à partir du terrain « Albatros », placé sur la commune d’Angeac-Charente.

Les aviateurs alliés réfugiés au Maquis « Duranton » près de Giat Accroupis de g. à dr : R.W. Paulin, un Français, R.O. Hunter.2e rang debout : D.Crome, un Français, T.J. Kanakos, Ch. Heyworth.   Source Keith Paulin/ Alain Godignon

Les funérailles de Louis-Max Lavallée donnent lieu, le 24 juillet 1943, à une manifestation importante de la population montluçonnaise contre l’occupant. Les commémorations de 1993 et 2001 rappellent les circonstances de la mort du jeune Canadien et permettent de tisser de nouveaux liens d’amitié entre la France et le Canada.

Des funérailles agitées

Le corps de Louis-Max Lavallée est conduit à la morgue de l’hôpital de Montluçon où il est mis en bière. Les obsèques ont lieu le 24 juillet. Une foule nombreuse attend à proximité de l’hôpital. A 17 h, quatre soldats allemands portent le cercueil jusqu’au corbillard placé devant l’hôpital. Les honneurs militaires sont rendus à Lavallée. Le cortège officiel, composé de soldats allemands, de la police française et d’un délégué suisse, part ensuite de l’hôpital pour se rendre au cimetière de l’Est[20]. La police tient la foule à distance du cercueil. Près du cimetière, on entend La Marseillaise et God Save The King. La situation devient vraiment critique lorsque les Allemands, après avoir rendu les derniers honneurs à Lavallée, sortent du cimetière. La foule leur tourne le dos et se met à chanter La Marseillaise. L’officier supérieur allemand fait tirer ses hommes en l’air pour intimider les manifestants. Après le départ des soldats, la foule entre dans le cimetière et jette la couronne de fleurs des autorités allemandes par-dessus le mur. Le lendemain, les Montluçonnais viennent déposer des fleurs sur la tombe de Lavallée. Le sous-préfet et le maire, convoqués par le commandant de la garnison allemande, arrivent à apaiser la colère de ce dernier.

Les funérailles de Louis-Max LAVALLEE
Source : Musée de la Résistance à Montluçon

La tombe de Louis-Max LAVALLEE
Source : Musée de la Résistance à Montluçon

Les commémorations

En 1946, une stèle est élevée en l’honneur de Louis-Max Lavallée, près du lieu du crash, sur la route reliant Saint-Sauvier à Mesples, en face du chemin de Vigout. La stèle est brisée sur le côté gauche, afin de symboliser la jeunesse du défunt. 

Henri DUBOUCHET
et sa fille Hélène

Commémoration en juillet 1946
Source : famille Dubouchet

Un historien local, René Chambareau[21], joue un rôle important dans la reconstitution de l’histoire du crash de Saint-Sauvier. Cet ancien dessinateur technique de la Sagem, a passé beaucoup de temps et d’énergie à promouvoir le patrimoine local et le canal de Berry. Très marqué par son passage dans l’aviation canadienne, il ne peut qu’être sensible à l’événement du 23 juillet 1943. Par l’intermédiaire d’un magazine de l’Association de la RAF, il cherche à retrouver les membres survivants de l’équipage de l’Halifax DK 119. C’est ainsi qu’il entre en contact avec Stanley Hathaway. René Chambareau participe activement à la préparation de la commémoration du cinquantième anniversaire de la mort de Louis-Max Lavallée, initiée par Madame Marie-Thérèse Rougeron, maire de la commune.

Cinquantenaire : juillet 1993 – Source André Poulet

Le 24 juillet 1993, une manifestation officielle très importante a donc lieu, en présence d’Henri Cholin et de son épouse, de Camille Rougeron, d’Hathaway, de Kanakos, de la famille de Lavallée, de l’association France-Canada de Montluçon, des autorités canadiennes, anglaises, françaises et d’une foule de 500 personnes. Elle se déroule sur le stade de Saint-Sauvier et près de la stèle érigée en l’honneur de Louis-Max Lavallée à qui les honneurs sont rendus. René Chambareau rappelle le crash et les événements qui ont suivi ; de son côté, le général Mairal évoque le rôle de la Résistance à Saint-Sauvier et dans le monde rural.

La tribune officielle – Source : André Poulet

Le 13 septembre 2001, à Saint-Sauvier, la place Louis-Max Lavallée est inaugurée en présence de huit membres de la famille de l’aviateur canadien, d’Hathaway, de représentants d’associations d’anciens combattants et des autorités. Le commandant Dickson représente la Grande-Bretagne, le capitaine de frégate Holt, le Canada. Dans son allocution, le général Mairal partage avec les participants les souvenirs qu’il garde de la nuit du crash. Des érables sont plantés sur la route de Mesples, afin de rappeler l’engagement des soldats canadiens pendant la guerre.

Plaque de la place de la commune de Saint-Sauvier – Source : André Poulet

Inauguration Place Louis-Max Lavallée, 13 septembre 2001De gauche à droite : M. John Lavallée, son épouse, Mme Colette Anderson, Jerri Anderson.John et Colette sont frère et sœur de Louis-Max. Source : André Poulet

Si la Résistance montluçonnaise et bourbonnaise doit beaucoup au groupe de Saint-Sauvier, la mort de Louis-Max Lavallée a permis de rappeler les sacrifices des Alliés dans la lutte contre l’Allemagne nazie.

Stèle au cimetière militaire de Choloy.
Source :  André Poulet

Stèle Louis-Max Lavallée, Saint-Sauvier, juillet 2022 Source : André Poulet

Sitographie et bibliographie :

La Resistance Francaise: Crash de l’Halifax DK119 le 23 juillet 1943 à Saint-Sauvier (03)
BBC – WW2 People’s War – RAF 161 Squadron (fonctions spéciales) Une histoire d’anciens combattants
Alain Godignon, « Crash de l’avion anglais Halifax DK119 le 23 juillet 1943 à Saint-Sauvier », Le Grimoire des pays d’Huriel, Cercle d’Histoire vivante, 2019, p.11-15.
A. Gourbeix et L. Micheau, Montluçon sous la botte allemande, Imprimerie du Centre, 1945.
Nicole Pierre-Poulet, André Poulet et Sylvie Schwaab, Entre Berry et Bourbonnais, Saint-Sauvier, décembre 2019.
André Touret, Montluçon 1940-1944 : la mémoire retrouvée, Editions Créer, Nonette, 2001.

Mme Beroud chez elle, en juillet 2022
Source : André Poulet


[1] Mme Beroud est née à Paris, dans le 11e arrondissement, le 5 décembre 1931, sous le nom de Jeanine Zgarka. Elle reste à Peumant jusqu’à la Libération. Renseignements transmis par Mme Nicole Poulet.

[2] Émile Mairal, né en 1918 à Saint-Victor et décédé en 2008 à Montluçon, a fait une brillante carrière dans l’armée. Promu général en 1970, commandeur dans l’ordre de la Légion d’Honneur, président des Médaillés de la Résistance de l’Allier, il a reçu en 2005 les insignes de Grand-Croix de l’Ordre National du Mérite des mains du Président de la République, Jacques Chirac. Le général, passionné d’histoire, était très attaché à la mémoire de la Résistance ; il a été président du Comité Départemental de l’Allier du Concours National de la Résistance et de la Déportation de 1993 à 2007.

[3] Fils d’un viticulteur de Mireval (Hérault), Adrien Aymes fuit le STO ; envoyé par son père à Saint-Sauvier, il est hébergé chez Adèle et Henri Pierre à la Croix Blanche.

[4] A qui on doit une photographie de l’avion après le crash.

[5] Henri Dubouchet, dit Riton, chef de groupe.

[6] Francisco Saez, « Franco », réfugié espagnol.

[7] Jean Gaulier, dit « Sylvain », employé municipal de Montluçon.

[8] Camille Rougeron dit « Clément », agent de police.

[9] Ernesto Martolini, « Benito », réfugié italien.

[10] Henri Cholin ou « Riri ».

[11] Auguste Chaulier ou « Gust ».

[12] Emile Romaine, « Mimile », cultivateur au Breuil.

[13] Sud-Est de l’Angleterre.

[14] Lavallée a 23 ans lors du crash. Sa mère, d’origine française, est née dans le Puy-de-Dôme. Elle a connu son père pendant la Première Guerre mondiale.

[15] René Degrève alias « Claude », est chef de terrain. Il est accompagné de Jean Gaulier, alias « Sylvain », et de Camille Rougeron, Auguste Chaulier, Henri Dubouchet, Henri Cholin, Émile Romaine, Fernando Saez, Ernesto Martolini.

[16] La carrière de Goutte-Chave ou le bois de Sugères, par exemple.

[17] Ils vont être conduits par la suite à l’hôpital de Clermont-Ferrand.

[18] Jean Dutheil est né en 1921 à La Vierne (Saint-Sauvier). Il est mort en déportation le 6 mai 1945.

[19] La scène se passe à Lignerolles, entre Lavault-Sainte-Anne et Teillet-Argenty, au sud-ouest de Montluçon. Renseignements fournis par Mme Renée Fargin, épouse de Claude. Voir aussi la demande de carte de combattant volontaire de la Résistance (faite le 1er décembre 1953 par L. Fargin).

[20] En 1952, le corps de Louis-Max Lavallée est exhumé pour être transféré au cimetière militaire du Commonwealth de Choloy (Meurthe-et-Moselle).

[21] René Chambareau (1931-2010).