1925-2016, Marcel Simonin n’est plus.
Figure emblématique des forces progressistes et patriotiques locales et départementales, Marcel Simonin vient de nous quitter. Né le 29 octobre 1925 à Fleuriel, après avoir fréquenté l’école communale, il se consacre aux travaux de la ferme familiale puis, après son mariage à celle de sa belle-famille. En 1959, il prend la tête d’une exploitation agricole à Deux-Chaises, jusqu’en 1973, date à laquelle avec son épouse ils décident de venir habiter la coté viticole et en même temps d’effectuer leur reconversion en s’embauchant dans des entreprises locales. En 1943, farouchement opposé au nazisme et au gouvernement de Pétain, Marcel s’engage dans la résistance au sein du Camp Marceau sous le pseudonyme de « Leduc ». Il y restera jusqu’à la libération. C’est pour cela que dès 1954, il adhère à l’ANACR pour en devenir plus tard le Président du Comité de Saint-Pourçain, tout en étant parallèlement un fidèle adhérent de l’ARAC (*).
Homme de conviction au caractère bien trempé, il ne cache pas son appartenance au parti communiste auquel il adhère dès 1942 et où il aura une activité très assidue notamment pour la diffusion de la presse sur le marché hebdomadaire (Huma Dimanche) ou bien la mise sous pli des journaux locaux et départementaux.
Son engagement politique lui vaut d’être candidat aux élections municipales sur la liste d’Union de la Gauche en 1977 et 1983.
A sa retraite en 1982, ses loisirs l’ont dirigé vers la section UNRPA où là aussi il s’est beaucoup investi. Malheureusement, atteint par la maladie, toutes ses activités se sont interrompues il y a quelques mois.
A ses obsèques civiles, plus de 400 personnes dont 11 porte-drapeaux l’ont accompagné à sa dernière demeure.
(*) son engagement patriotique lui a permis l’octroi du Titre de reconnaissance de la Nation 5TRN), la médaille de Combattant Volontaire de la Résistance (CVR), et la médaille d’honneur de l’ARAC.